OPDE (Œuvre Humanitaire pour la Protection et le Développement de l’Enfant en difficulté)

Coordonnées

20, av. du Stade

Q. Kimanga Commune de Kalundu

Mairie d’Uvira ,Province du Sud-Kivu, RDC

Contact

Valentin MAROTI, Coordinateur national

marotivalentin@gmail.com

tél. (00243) 997 737 859

opdecongo2001@gmail.com

Présentation

Mission de l’OPDE Congo

Nous donnons une famille aux enfants de la rue et en difficulté (foyers d’accueil), les aidons à bâtir leur avenir (scolarisation/éducation, apprentissage d’un métier) et participons au développement (AGR au profit des enfants assistés et appui aux familles des enfants réinsérés)

Notre vision

AIMER ET AGIR, notre devise, constitue notre charisme reposant sur l’amour envers l’enfant en difficulté avec l’appel vers l’action concrète pour l’en sortir. Cette vision place l’amour et la charité en avant-plan.

Domaine d’intervention (Statuts)

L’enfant de la rue et en difficulté : droits, développement, protection, lutte contre la malnutrition et la faim. Le phénomène ‘’ ex-eafga’’ s’est intégré à notre préoccupation depuis 2002.

Rayon d’action

Tout le territoire d’Uvira, de Makobola à Katogota, dans la vallée de la Ruzizi :

  • Makobola : coopérative de pêche   » Maendeleo », AGR, pour la scolarisation des enfants démunis
  • Uvira Centre : 1 foyer d’accueil pour enfants de la rue et en difficulté, FOYER LA CHARITE ( 40 enfants, de 8 à 13 ans)
  • Kagando (9 km au nord du Centre Uvira) :  Centre de formation professionnelle pour jeunes désoeuvrés,  en recherche de subventions. 1,5 ha

Convaincus que l’avenir de tout enfant devrait passer obligatoirement par l’éducation formelle ou informelle, les promoteurs de l’a.s.b.l. OPDE Congo qui se désignent par « Educateurs », ont sous-tendu toutes leurs actions par l’action éducative. Celle-ci est au cœur de chacun de nos projets.

Cependant, nous sommes loin d’atteindre ni d’espérer la satisfaction de notre ambition, tant les contraintes nous tenaillent et notre bailleur nous limite, lui-même malmené par des moyens insuffisants et sollicité partout de par le monde en développement.

Nous aimerions accroître le nombre de nos bénéficiaires à l’école secondaire et voir plus de jeunes filles atteindre le niveau des humanités. Dans toutes les écoles où nous intervenons, l’alarme est la même : « N’est-il pas possible de soutenir aussi les institutions, si pas en construisant, du moins en les appuyant par quelques matériels, fournitures scolaires et pourquoi pas par des formations continues ? »

Pour mieux protéger la scolarité de l’enfant, ne conviendrait-il pas de se soucier aussi de ses formateurs ?

Par ailleurs dans nos villages et autres agglomérations de la vallée de la Ruzizi grouillent des jeunes filles et garçons porteurs de diplômes dits d’Etat mais en réalité dépourvus de bagage intellectuel réel correspondant à ce prétendu niveau ; ils sont à la fois incapables de rendre service dans leur environnement vital et donc de rentabiliser leur parcours scolaire et de se rehausser au niveau supérieur faute de pré requis à tous les degrés! La société est moins attentive à cet état qualifié de « analphabétisme camouflé »!  Il est pourtant possible de le réparer par la mise en place de programmes de remise à niveau du genre Propédeutique.

Enfin, que dire des enfants stabilisés dans nos foyers dont nous réinsérons une dizaine chaque année ? Retournés et accueillis dans leurs familles, l’aide que reçoivent celles-ci n’est jamais suffisante pour soutenir leurs études et le coût de vie familiale. Le risque que courent souvent nos anciens bénéficiaires, c’est la désertion de l’école, l’échec ou l’abandon! L’idéal serait de prolonger l’appui à la famille par un geste financier supplémentaire régulier affecté à la scolarité des enfants concernés ou tout au moins de trouver une formule qui puisse sauvegarder les acquis emportés et gagnés par le bénéficiaire grâce à son séjour au foyer d’accueil.