CEPROVA (Centre de Promotion des Valeurs Africaines)

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Cameroun
B.P. 5256 Akwa Douala

Contact

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(237) 33 18 28 16
(237) 99 18 59 82 / 77 66 77 84

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ceprova

Présentation

Le « Centre de Promotion des Valeurs Africaines », association de droit camerounais, créé en 2000, suscite et développe des actions de solidarité collective à New Bell, l’un des quartiers précaires de Douala. Le Centre organise l’accès au microcrédit de femmes pauvres et alphabétise des jeunes et des adultes. Par ailleurs, il a pris en charge les enfants de la prison centrale de la ville, depuis 2002, d’où son affiliation à ESPPER. CEPROVA demande d’assimiler aussi la formation de base qu’il délivre aux jeunes filles de New Bell, souvent analphabètes et prostituées (souffrant, presque toujours, d’infections sexuelles, soignées si possible), à une activité dédiée aux jeunes de la rue, tant les liens de ces filles avec leurs familles sont distendus (9 sur les 15 inscrites en 2013 ont eu le courage de suivre la formation complète, qui exige leur présence 200 jours par an sur 3 ans). Dans les années passées, ESPPER a soutenu financièrement l’association pour réhabiliter les lits des enfants de la prison et acheter du matériel vidéo pour leur éducation. Ces temps derniers, les difficultés d’accès à la prison se sont multipliées (horaires contraignants, paiement de taxes illicites) et, plus grave, la salle de classe et le réfectoire du quartier des garçons mineurs sont désormais occupés par des VIP, confinant les garçons dans leurs dortoirs, tandis que les filles restent toujours mélangées aux femmes. CEPROVA se bat contre une telle atteinte aux droits des enfants, sans succès pour le moment. L’association ne peut payer les juristes qui constitueraient les dossiers de plaidoyer des mineurs (elle n’a pu aider ces enfants qu’à hauteur de 1 780 euros en 2014). Actuellement les bénévoles de CEPROVA maintiennent leur soutien à la quinzaine de garçons prisonniers (causeries pour préparer ces jeunes à leur libération, médiation avec les parents si les enfants le veulent bien, don d’aliments pour compléter une nourriture déplorable et suivi judiciaire, soit une moyenne de deux visites par semaine par le psycho-éducateur, l’assistant judiciaire ou le médiateur familial).